La recherche du capital ou d’un partenaire financier est souvent la plus ardue des tâches dans la mise en oeuvre d’un projet. Elle est encore beaucoup plus ardue quand il s’agit d’une activité d’exportation. En effet, le caractère international des échanges donne souvent une faible lisibilité des opérations et augmente la réticence des partenaires financiers.
Paradoxalement au Tchad, sur le total des crédits accordés à l’économie en 2019 par le système bancaire, plus de la moitié est consacrée aux activités commerciales et aux exportations . Malgré le climat des affaires jugé non propice aux activités économiques, la rentabilité des produits non périssables et à forte demande internationale a favorisé le partenariat entre les banques et les exportateurs.
Le pays dispose d’un certain nombre des produits agropastoraux sur lesquels il a un avantage comparatif. Les produits retenus dans la Deuxième Etude Diagnostique pour l’Intégration au Commerce sont au nombre de quinze (15). Ils vont des produits agricoles à l’artisanat en passant par l’élevage et les mines. A ce jour, seuls la gomme arabique et le sésame bénéficient du soutien des banques à cause de leur caractère non périssables. Au fur et à mesure que la structuration de l’économie favorisera les capacités de transformation et de conservation, l’intérêt des banques pour les autres produits d’exportations grandira.
